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Oncle Archibald | Uncle Archibald | ||
Ô vous, les arracheurs de dents, Tous les cafards, les charlatans, Les prophètes, Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal À vos fêtes… (bis) En courant sus à un voleur Qui venait de lui chiper l’heure À sa montre, Oncle Archibald, —coquin de sort ! — Fit, de Sa Majesté la Mort, La rencontre… (bis) Telle un’ femm’ de petit’ vertu, Elle arpentait le trottoir du Cimetière, Aguichant les hommes en troussant Un peu plus haut qu’il n’est décent Son suaire… (bis) Oncle Archibald, d’un ton gouailleur, Lui dit: « Va-t’en fair’ pendre ailleurs Ton squelette… Fi! des femelles décharnees ! Vive les belles un tantinet Rondelettes! » (bis) Lors, montant sur ses grands chevaux, La Mort brandit la longue faux D’agronome Qu’elle serrait dans son linceul Et faucha d’un seul coup, d’un seul, Le bonhomme… (bis) Comme il n’avait pas l’air content, Elle lui dit: « Ça fait longtemps Que je t’aime… Et notre hymen à tous les deux Etait prévu depuis le jour de Ton baptême… (bis) « Si tu te couches dans mes bras, Alors la vie te semblera Plus facile… Tu y seras hors de portée Des chiens, des loups, des homm’s et des Imbéciles… (bis) « Nul n’y contestera tes droits, Tu pourras crier : Viv’ le roi! Sans intrigue… Si l’envi’ te prend de changer, Tu pourras crier sans danger : Vive la Ligue! (bis) « Ton temps de dupe est révolu, Personne ne se paiera plus Sur ta bête… Les «Plaît-il, maître?» auront plus cours, Plus jamais tu n’auras à cour- Ber la tête…»(bis) Et mon oncle emboîta le pas De la bell’, qui ne semblait pas, Si féroce… Et les voilà, bras d’ssus, bras d’ssous, Les voilà partis je n’ sais où Fair’ leurs noces… (bis) Ô vous, les arracheurs de dents, Tous les cafards, les charlatans, Les prophètes, Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal À vos fêtes… (bis) |
You, teeth pullers, All the hypocrites, the charlatans, The prophets, Don’t count any longer on uncle Archibald To pay your bills At your parties… (bis) Running after a thief Who had just snatched the time From his watch, Uncle Archibald, —bad luck ! — Did meet, Her Majesty the Death… (bis) Like a woman of little virtues, She paced the sidewalk of The graveyard, Luring the men by trussing A bit higher than it would be decent Her shroud… (bis) Uncle Archibald, with a mocking tone, Told her: « Go and hang somewhere else Your skeleton… Bah! females with no flesh ! Hurrah for the beauties a bit more Curvaceous! » (bis) Then, jumping on her big horses, The Death showed the long Peasant scythe That she kept in her shroud And cut down with a single hit, The good man… (bis) As he wasn’t very happy, She told him : « It was long time That I love you… And our mating, for us alone It was already scheduled since the day Of your baptism… (bis) « If you sleep in my arms, Then life will look Simpler… You will be out of reach From dogs, wolves, men and Fools… (bis) « Nobody will challenge your rights, You can cry : Hurrah the king! Without problems… And if you wish to change, You can cry without danger : Hurrah the Ligue! (bis) « Your life as a dupe is over, Nobody will again pay his bills On your name… The «Please, sir?» are also finished, Never again you will have to Bend your head…»(bis) And my uncle followed the steps Of the beauty who did not seem, As ferocious… And here they are, hand in hand, On their way for a place I don’t know Where they will celebrate their wedding… (bis) You, teeth pullers, All the hypocrites, the charlatans, The prophets, Don’t count any longer on uncle Archibald To pay your bills At your parties… (bis) |