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Le pince-fesses (Musique de Éric Zimmermann) |
The ass pincher (Music by Éric Zimmermann) |
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Pour deux ou trois chansons, lesquell’s je le confesse Sont discutables sous le rapport du bon goût, J’ai la réputation d’un sacré pince-fesses Mais c’est une légende, et j’en souffre beaucoup. En me voyant venir, femmes, filles, fillettes, Au fur et à mesure avec des cris aigus, Courent mettre en lieu sûr leurs fesses trop douillettes, Suivies des jeunes gens aux rondeurs ambiguës. Les fesses, ça me plaît, je n’ crains pas de le dire, Sur l’herbe tendre j’aime à les faire bondir. Dans certains cas, je vais jusqu’à les botter mais è Dieu m’est témoin que je ne les pince jamais. Quand une bonne soeur m’invite entre deux messes A lui pincer la croupe infidèle à Jésus, Pour chasser le démon qui habite ses fesses, Je lui vide un grand verre d’eau bénite dessus. En revanche, si la même enlevant son cilice Et me montrant ses reins me dit : «J’ai mal ici: Embrassez-moi, de grâce arrêtez mon supplice !» Je m’exécute en parfait chrétien que je suis. Les fesses, ça me plaît, je n’ crains pas de le dire, Sur l’herbe tendre j’aime à les faire bondir. Dans certains cas, je vais jusqu’à les botter mais Dieu m’est témoin que je ne les pince jamais. Quand me courant après, la marchande d’hosties Me prie d’épousseter les traces que les doigts Des mitrons ont laissées sur sa chair rebondie, Je la brosse: un Français se doit d’être courtois ! Et quand, à la kermesse, un’ belle pratiquante M’appelle à son secours pour s’être enfoncé dans Sa fesse maladroite une herbe un peu piquante, Je ne ménage ni mes lèvres ni mes dents. Les fesses, ça me plaît, je n’ crains pas de le dire, Sur l’herbe tendre j’aime à les faire bondir. Dans certains cas, je vais jusqu’à les botter mais Dieu m’est témoin que je ne les pince jamais. Cert’s, un jour, j’ai pincé l’éminence charnue A une moribonde afin de savoir si Elle vivait encore: une gifle est venue Me prouver qu’elle n’était qu’en catalepsie. Enfin, si désormais quelqu’une de vos proches Affirme en vous montrant son cul couvert de bleus, Qu’ c’est moi qui les ai faits, avec mes pattes croches, En doute révoquez ses propos scandaleux. Les fesses, ça me plaît, je n’ crains pas de le dire, Sur l’herbe tendre j’aime à les faire bondir. Dans certains cas, je vais jusqu’à les botter mais Dieu m’est témoin que je ne les pince jamais. |
Due to three or four songs, which, I confess, Are questionable for what it concerns good taste, I have got a reputation as a bloody ass pincher But it’s a legend, and it makes me suffer a lot. Seeing me coming, women, girls, little girls, While I approach and with sharp cries, Run to bring to safety their very cozy buttocks, Followed by young persons with some ambiguous roundeness. The buttocks, I love them, I don’t mind saying it, On the soft grass I love to make them bounce. In certain cases, I even arrive to kick them but God knows it that I never pinch them. When a good sister invites me in between two masses To pinch her crouch disloyal to Jesus, To chase away the demon who lives in her buttocks, I empty on them a large glass of blessed water. On the other side, if the same, taking off her cilice And showing me her back tells me: «I have pain here : Hug me, please put an end to my ordeal !» I do it as the perfect christian that I am. The buttocks, I love them, I don’t mind saying it, On the soft grass I love to make them bounce. In certain cases, I even arrive to kick them but God knows it that I never pinch them. When chasing me, the merchant of blessed bread Begs me to clean the trace the bakers’ hands Left on her plumply flesh, I brush her: a Frenchman must be kind ! And when, at the party, a beautiful practitioner Calls for my help because she shoveled up her Awkward ass a grass a little bit too hot, I don’t spare my lips nor my teeth. The buttocks, I love them, I don’t mind saying it, On the soft grass I love to make them bounce. In certain cases, I even arrive to kick them but God knows it that I never pinch them. Certainly, one day, I pinched the fleshy hilltop To a passing lady in order to know If she still lived: a smack quickly came back To prove that she was only in catalepsy. In the end, if now some of your dears Declare, showing an ass covered by blues, That it was I who did it, with my grossly hands, Reject in doubt these scandalous statements. The buttocks, I love them, I don’t mind saying it, On the soft grass I love to make them bounce. In certain cases, I even arrive to kick them but God knows it that I never pinch them. |